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À Rennes, des appartements neufs vont remplacer l'ancienne fonderie

Publié le 09 Octobre 2014 par Ouest Immobilier Neuf

Le bâtiment aura traversé 2 siècles, et aurait pu tenir plus longtemps s'il n'avait pas été attaqué par la mérule. Le champignon s'est glissé dans cet ensemble d'appartements bâtis au début des années 1800. L'ouvrage devra donc être détruit pour cause de dangerosité, mais sera remplacé par des appartements neufs.

L'histoire des logements des ouvriers de la fonderie de Rennes

Le bâtiment a été construit au début des années 1800, dans l'actuel quartier Arsenal-Redon de Rennes. C'est en 1856 qu'il devient partie intégrante de la fonderie de fer et de cuivre. Il sert de logement pour les ouvriers, jusqu'à la fermeture de la fonderie en 1936. Aujourd'hui les appartements avaient surtout une vocation sociale, jusqu'à ce qu'un vilain champignon ne s'en mêle.

Attaqué par la mérule

Les mérules sont également connues sous le surnom de « champignon des maisons ». Il suffit d'une rupture hydrique pour faire naître ce champignon lignivore, qui a la mauvaise habitude de se développer là où on ne le voit pas. Généralement un manque d'entretien fait naître de l'humidité dans des endroits inaccessibles, créant ainsi un lieu d'incubation idéale.

C'est la raison pour laquelle il est généralement trop tard lorsque l'on s'aperçoit de leur présence. Le propriétaire du bâtiment a même dû faire évacuer, après qu'un diagnostic ait constaté une infection dans le plancher de 4 appartements. Le plancher menaçant de s'effondrer, les occupants ont dû être relogés en urgence.

Les mérules, champignons mangeurs de bois. Cette photo n'a PAS été prise au sein des anciens logements de la fonderie de Rennes, elle est affichée ici à titre d'exemple.

Destruction et construction d'appartements neufs

Le bâtiment sera donc détruit, et un autre chantier viendra s'ajouter à ceux de Rennes. Le propriétaire va construire des appartements neufs, qui conserveront la vocation sociale de l'ancien bâtiment. Plus de risque de mérule, car aujourd'hui le cahier des charges des promoteurs immobiliers ne parle pas de bois, mais de matériaux isolants.

Il n'y a plus qu'à espérer que les bulldozers ne tomberont pas sur une bombe de la seconde guerre mondiale, comme à Brest. Sinon les travaux de démolition risqueront d'être achevés avant l'heure.