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Tours veut abattre des arbres pour recréer le jardin de François Ier

Publié le 08 Octobre 2014 par Ouest Immobilier Neuf

Un chantier important est prévu dans le haut de la rue nationale de Tours. C'est qu'il s'agit ni plus ni moins de recréer le jardin de François Ier, projet que l'ancienne municipalité tenait déjà à cœur. Oui mais voilà, 70 érables sont déjà plantés sur le site, et comme il n'y en avait pas dans le parc de l'ancien roi de France, il va falloir les enlever. Un groupe d'écolos local ne l'entend pas de cette oreille, et la résistance s'organise.

Un grand chantier urbain se prépare à Tours

Le quartier de l'ancienne école des beaux-arts, en haut de la rue nationale de Tours, va peut-être vivre quelques mois compliqués. Il y est prévu d'y implanter un chantier de grande envergure, afin de recréer les jardins de François Ier. Pour celles et ceux qui ne savent pas, il existe aujourd'hui un emplacement de 130 places de parking, baptisé « les jardins de François Ier ». L'ambition de la municipalité tourangelle n'est donc pas de recréer les jardins à la française de l'ancien roi de France au coup de sécateur près, mais plutôt de réaménager l'ensemble.

Cela sous-entend la suppression de 130 places de parking, qui seront remplacées par la création de 250 autres.

Seulement une association de défenseurs de la nature est déjà sur le pied de guerre. Ce n'est pas la suppression des 130 places de parking qui chagrine ses membres, mais plutôt l'abattage prévu de 70 érables. Même si les arbres seront remplacés par d'autres, même si l'on avance qu'ils ne sont pas en bonne santé, qu'importe, les écologistes sont bien décidés à agir.

Les écolos de Tours n'en sont pas à leur premier fait d'armes

Les défenseurs de la nature ont d'ores et déjà taggés les arbres avec les mots Love, Save et Help. Mais tout le monde garde en mémoire leur opposition au chantier du tramway, et leur opération coup de poing en 2011. Les membres de l'association avaient tout simplement grimpé aux arbres pour empêcher leur coupe.

L'opération d'abattage étant prévue pour la mi-octobre, l'automne risque d'être mouvementé du côté de l'ancienne école des beaux-arts.