2 500 000 € de plus pour le téléphérique de Brest

Le téléphérique de Brest figure parmi les 99 projets déclarés à mobilité durable. L'État attribuera un chèque de 2 560 000 € à ce projet voté en décembre 2011 par la municipalité brestoise. Il faudra attendre le 2e semestre 2016 pour pouvoir relier les deux rives de la Penfeld depuis le ciel.

La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, a dévoilé jeudi la liste des 99 projets labellisés à mobilité durable. Y figurent notamment 15 lignes de tramway, 4 lignes de métro, et une passerelle à Albi. La ville de Bordeaux a été récompensée pour son projet sur les navettes fluviales, et Marseille recevra une subvention pour installer ses lignes maritimes sur l'étang de Berre.

Mais parmi ces idées louables et créatives, il faut bien reconnaître que peu arrivent à la hauteur du téléphérique de Brest. Le ministère du développement durable attribuera donc une récompense de 2 560 000 € à la municipalité, afin de financer les travaux.

Si le téléphérique est un moyen de transport écologique, c'est parce qu'il ne fait pas appel à des énergies fossiles. Ainsi pour un trajet identique, un seul passager émet 30 fois moins de CO2 qu'un conducteur.

Dès son implémentation fin 2016, il pourra être utilisé par tous les usagers au moyen d'un seul titre de transport. Le téléphérique fonctionnera 6000 h par an, à raison de 17 h par jour, 358 jours dans l'année. Les cabines partiront de l'une des deux rives de la Penfeld, à droite depuis les ateliers des Capucins, à gauche depuis la proximité de la base navale.

Le téléphérique de Brest s'inscrit dans la lignée d'un projet d'aménagement du quartier des Capucins. 150 logements neufs à Brest ont été commercialisés en août 2014, à proximité de la cité internationale dont les travaux seront achevés à la fin 2015. La partie dite « Les Ateliers », comprendra 25 000 m² de commerces, de restaurants, d'espaces de rencontre et d'animations.