À Nantes, ça négocie ferme

Il n'est pas très courant de vendre un bien immobilier sans que l'acheteur ne cherche à négocier. Ceci est particulièrement vrai à Nantes, où la différence entre le prix affiché est le prix de vente peut grimper jusqu'à 7,80 %. C'est ce que révèle la dernière édition du baromètre ORPI Le Figaro sur les écarts de prix.

Les propriétaires de grandes surfaces anciennes de 5 pièces et plus, ont été dépités au cours des 12 derniers mois. À la fin novembre s'ils avaient réussi en moyenne à vendre leur logement 251 200 €, il leur a fallu accepter de descendre à 7,80 % en dessous de leur prix de départ. Ceux qui ont cherché à vendre leur T4 n'ont pu le faire qu'après 4,95 % de négociations, au-dessus de la moyenne nationale à 4,5 %.

 

C'est dans ce contexte que les surfaces de 3 pièces font exception. Les vendeurs ont réussi à les céder pour 143 750 €, après seulement 2,05 % de remise. Les propriétaires de 2 pièces n'ont pas été aussi chanceux. Ils ont dû abaisser leur prix de 126 750 € à 121 000 €, soit une remise de 4,55 %.

Les différences de prix entre l'immobilier neuf et ancien à Nantes, débouche généralement sur une pièce supplémentaire. Le programme Nina Verde livrable au 2e trimestre 2017, propose par exemple des T2 à partir de 153 000 €. Selon le baromètre ORPI le Figaro, pour ce prix on peut obtenir un trois-pièces à Nantes.

Encore faut-il qu'il n'y ait pas de travaux, encore faut-il que la performance énergétique soit à la hauteur de celle des programmes neuf. En suppléments des mesures comme l'élargissement du PTZ+ et la défiscalisation en loi Pinel ont tendance à gommer les différences de prix entre le neuf et l'ancien.