En Bretagne, l'activité économique est en aire urbaine

Si la Bretagne présente un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, son activité économique se concentre sur Rennes. Et encore, le revenu fiscal par habitant est supérieur dans l'aire urbaine. Une information intéressante pour les investisseurs immobiliers, car 25 000 personnes par an viennent s'installer dans la région. Ailleurs, des villes comme Vannes présentent une activité économique soutenue, pour des prix du m² inférieurs.

Malgré le ralentissement de la croissance causé par la crise du secteur automobile et du bâtiment, avec 8,8 % la Bretagne se targue d'un taux de chômage inférieur à celui de la moyenne nationale. Si le salaire annuel moyen se situe en dessous du reste du territoire à 22 900 € contre 22 500 €, le niveau de vie y est réputé plus élevé qu'en région parisienne.

 

Toutefois l'Ouest comporte de nombreuses terres, faisant que la densité d'habitants est l'une des plus faibles de France. Ainsi l'activité économique se concentre autour des quelques 890 000 habitants de Rennes métropole. Et pourtant le taux de chômage de l'aire urbaine rennaise est de 9 %, contre 15 % dans la commune. L'activité économique se concentre donc dans la zone périurbaine, où le revenu net moyen de 26 200 € est plus important que celui des habitants intra-muros.

Sans surprise, c'est là où le bassin économique est le plus actif que les prix des logements sont les plus élevés. Alors que l'immobilier neuf à Vannes se vend en moyenne à 2600 €/m², à Rennes il monte à 2850 €/m². Un écart qui peut se traduire en dizaines de milliers d'euros sur un appartement de 70 m².

 

La ville de Brest bénéficie d'une activité soutenue, notamment grâce à sa base navale. Le prix moyen de l'immobilier neuf se maintient à 2700 €/m², le marché immobilier local pourrait s'améliorer avec l'arrivée du TGV. Dans la capitale du Finistère aussi le taux de chômage est plus bas en aire urbaine (11 %), et avec 24 800 € les revenus moyens des habitants sont supérieurs à ceux de Rennes.