Pas de bulle immobilière à Paris selon la FNAIM

Si les prix de l'immobilier à Paris ont bondi de 2007 à 2012, ils n'ont fait que s'ajuster au cours des années suivantes. Ainsi peut-on résumer le communiqué de presse de la FNAIM rendu public hier. Les appartements de la capitale restent attractifs, surtout à des budgets en dessous de 500 000 € pour des surfaces allant jusqu'à 3 pièces.

La FNAIM observe une baisse des prix de 0,9 % à Paris « depuis le début de l'année ». Il s'agirait donc d'une légère correction, bien moins importante que les -1,2 % du Val-d'Oise. La capitale se situerait donc dans la moyenne de -1 % observé par le réseau sur la région parisienne.

Les meilleures affaires sont aujourd'hui à réaliser dans les arrondissements les plus chers de Paris, à savoir le 16e, le 6e, le 7e et le 8e. Ces quartiers parisiens où les prix des immeubles de luxe avaient flambé pendant 5 ans, proposent aujourd'hui des décotes jusqu'à 10 %.

Aujourd'hui la majorité des acheteurs recherche des surfaces jusqu'à 3 pièces, à moins de 500 000 €. Leur engouement est motivé par la baisse des taux des prêts immobiliers, qui selon la FNAIM ferait gagner 2 % de pouvoir d'achat au public. 

Ces opportunités se retrouvent surtout dans le nord-est de la capitale, à l'image du programme immobilier neuf Émergence dans le 17e arrondissement. Le prix d'un appartement T2 démarre à 483 000 €, pour un emplacement privilégié dans un nouvelle éco quartier, face au parc Martin Luther King.

Toutefois ce sont les grandes surfaces familiales de 5 pièces et plus qui sont les plus nombreuses sur le marché, pour représenter aujourd'hui 40 % des biens immobiliers en vente. Une présence relativement disproportionnée par rapport aux 24 % que ces logements occupent dans le parc de la capitale.

Pas de bulle immobilière en vue donc, mais plutôt un possible retour des acheteurs, motivés par le faible coût de l'emprunt.