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Pas évident de se loger quand on est jeune

Publié le 23 Mars 2015 par Ouest Immobilier Neuf

Les jeunes de 18 à 30 ans ne rencontrent qu'une seule difficulté pour se loger : l'argent. Instabilité professionnelle, revenus insuffisants, 68 % d'entre eux ont dû faire face à au moins 1 obstacle avant de pouvoir enfin devenir locataire. Au final près d'1 personne sur 3 est obligée d'habiter chez ses parents faute de mieux, c'est ce que nous apprend une enquête de l'Observatoire Jeunesse Solidaire.

Logement des jeunes : le milieu socioprofessionnel est important

Sur une population de 503 personnes âgées de 18 à 30 ans, dont 53 % de 18 à 24 ans, le rapport note que 23 % logent chez leurs parents ou sont hébergées à titre gratuit. Ils sont 39 % à être locataires du secteur privé, et 20 % à habiter un logement social.

Il reste toutefois une part de 32 % de privilégiés, n'ayant rencontré « aucune difficulté dans l'accès au logement ». Ils sont généralement actifs, disposent d'un niveau d'études bac+5, et proviennent d'une famille de catégorie socioprofessionnelle élevée. Certains d'entre eux sont d'ailleurs déjà propriétaires.

À l'inverse, les 68 % restants ayant déjà dû faire face à au moins 1 difficulté pour se loger, vivent encore pour beaucoup chez leurs parents. Certains sont au chômage, d'autre sont actifs mais sous des contrats d'intérim ou de CDD. Ceux qui sont encore logés par leurs parents représentent 25 % de la population des 18 – 24 ans, et parmi eux les 2/3 habitent en zone rurale ou périurbaine.

Se loger quand on est jeune : un problème financier

Les chiffres globaux de l'Observatoire Jeunesse Solidaire, montre que 21 % des personnes âgées de 18 à 30 ans n'ont pas pu se loger à un moment donné, à cause d'une situation professionnelle insuffisante. Ils sont donc 29 % dans cette catégorie d'âge à n'avoir « d'autres solutions que de rester chez leurs parents ».

Toutefois dès lors qu'ils sont locataires, il leur reste à faire face a leurs frais, 25 % de cette population doit purement et simplement renoncer « à des dépenses de première nécessité » afin de réunir suffisamment d'argent pour payer leur loyer.